31 août 1868: Arrivée de Baha'u'llah en Terre Sainte.
Le 21 août 1868, Baha’u’llah et environ soixante-dix compagnons s'embarquent sur un vapeur autrichien. Ils arrivent à Haïfa via Alexandrie, Port-Saïd et Jaffa. Le manque de nourriture suffisante pendant ce voyage a rendu tout le monde faible et fragile. La dernière étape du voyage commence quelques heures plus tard. Les exilés s'embarquent dans un voilier qui les conduit à Saint-Jean d'Acre. Bahiyyih Khanum, la plus sainte Feuille, relate les difficultés de ce voyage : "La chaleur était insupportable… Il n'y avait pas de vent ni d'ombre pour nous protéger des rayons du soleil. Nous avons passé huit heures terribles. Enfin, nous arrivâmes à Akka, la fin de notre voyage."(20) Ainsi, le décret du sultan les conduit sur les rivages de la Terre sainte de tous les prophètes de Dieu. La terre promise devient en conséquence le marchepied du Seigneur des armées et de ses compagnons.
Le débarquement sur cette terre inhospitalière est imbibé de difficultés. Le 31 août 1868, toute la population de la ville est rassemblée sur le port pour voir l'arrivée des prisonniers. Avec une attitude hostile à l'égard des nouveaux arrivés, la foule les salue d'un regard moqueur et d'un langage injurieux hurlant des malédictions. Les exilés affaiblis et exténués par ce long voyage en plein été, entassés dans le bateau sans le confort minimum, ignorent ce qui les attend. Ils sont conduits ensuite aux baraques, sillonnant les rues étroites et sinueuses d'Akka pour être enfin confinés dans une caserne gardée par des sentinelles.
La première nuit de leur arrivée, les exilés sont mis dans une cellule complètement dénudée et très sale. Ils ont tous soif mais les gardes refusent de leur donner à boire. Les femmes et les enfants en souffrent terriblement. Celles qui allaitent sont incapables de nourrir leurs bébés. Il y a des heures que les enfants n'ont pas bu ni mangé. 'Abdu'l-Baha interpelle plusieurs fois les gardes d'avoir pitié des enfants et sollicite de voir le gouverneur d'Akka. Ses requêtes restent sans effet.
Bientôt, les prisonniers tombent tous malade en même temps à l'exception de deux : 'Abdu'l-Baha et Aqa Rida Qannad. Les malades souffrent de la malaria, la fièvre typhoïde et la dysenterie. Il n'y a ni médecin, ni médicament ni même assez de nourriture saine pour les soulager. L'eau est tirée d'un puits infecté.
Asiyih Khanum., au coeur tendre et bienveillant, est évidemment très affectée par cette situation affligeante. Ses souffrances accumulées durant de longues années de bannissement commencent à fragiliser sa santé. Les odeurs nauséabondes des lieux du confinement sont insupportables. Sa fille adorée s'évanouit devant elle. 'Abdu'l-Baha qui est le bouclier protecteur de son Père depuis leur départ de Baghdad doit maintenant s'occuper des malades et veiller sur leur état. Mais lui aussi est à la fin malade, ce qui rend sa mère très anxieuse.
Près de deux années se sont écoulées de leur réclusion dans la caserne d'Akka. Ses enfants sont à présent de beaux jeunes ravissants, ils ont tous les trois plus de vingt ans. Malgré les adversités, ‘Asiyih Khanum est heureuse de les avoir près d'elle et de se retrouver tous en présence de Baha’u’llah. Hélas, ce plaisir ne doit pas durer longtemps. L'événement le plus tragique doit survenir dans sa vie tourmentée. Elle va assister à la mort prématurée et poignante de son plus jeune garçon chèrement aimé. C'est le comble des afflictions pour la sainte ‘Asiyih Khanum.
Histoire de Asiyih-KhanumLa première nuit de leur arrivée, les exilés sont mis dans une cellule complètement dénudée et très sale. Ils ont tous soif mais les gardes refusent de leur donner à boire. Les femmes et les enfants en souffrent terriblement. Celles qui allaitent sont incapables de nourrir leurs bébés. Il y a des heures que les enfants n'ont pas bu ni mangé. 'Abdu'l-Baha interpelle plusieurs fois les gardes d'avoir pitié des enfants et sollicite de voir le gouverneur d'Akka. Ses requêtes restent sans effet.
Bientôt, les prisonniers tombent tous malade en même temps à l'exception de deux : 'Abdu'l-Baha et Aqa Rida Qannad. Les malades souffrent de la malaria, la fièvre typhoïde et la dysenterie. Il n'y a ni médecin, ni médicament ni même assez de nourriture saine pour les soulager. L'eau est tirée d'un puits infecté.
Asiyih Khanum., au coeur tendre et bienveillant, est évidemment très affectée par cette situation affligeante. Ses souffrances accumulées durant de longues années de bannissement commencent à fragiliser sa santé. Les odeurs nauséabondes des lieux du confinement sont insupportables. Sa fille adorée s'évanouit devant elle. 'Abdu'l-Baha qui est le bouclier protecteur de son Père depuis leur départ de Baghdad doit maintenant s'occuper des malades et veiller sur leur état. Mais lui aussi est à la fin malade, ce qui rend sa mère très anxieuse.
Près de deux années se sont écoulées de leur réclusion dans la caserne d'Akka. Ses enfants sont à présent de beaux jeunes ravissants, ils ont tous les trois plus de vingt ans. Malgré les adversités, ‘Asiyih Khanum est heureuse de les avoir près d'elle et de se retrouver tous en présence de Baha’u’llah. Hélas, ce plaisir ne doit pas durer longtemps. L'événement le plus tragique doit survenir dans sa vie tourmentée. Elle va assister à la mort prématurée et poignante de son plus jeune garçon chèrement aimé. C'est le comble des afflictions pour la sainte ‘Asiyih Khanum.
La sainte épouse de Baha'u'llahLa Feuille la plus Exaltée (Varaqatu'l-Ulya)
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